SMGS : inauguration du nouveau parking
lundi 29 décembre 2008 - Solutre-pouilly
solutré-POUILLY-VERGISSON
SMGS : inauguration du nouveau parking
Après de longs mois d'études et les multiples travaux nécessaires pour
modifier le grand site de la roche de Solutré, le parking est
finalement terminé et opérationnel.
Avec
soixante places au pied du site et cent quarante autres plus loin, le
site est désormais prêt pour accueillir les milliers de touristes qui
viennent visiter le haut lieu de la préhistoire. Aussi, dernièrement
avait lieu l'inauguration du parking en présence des différents
représentants des financeurs du projet, tels que la Camval, la Diren
(direction régionale de l'environnement), le Conseil régional et
l'Union européenne. La présidente du Syndicat mixte de valorisation du
grand site (SMGS) Annie Besson, le vice-président du Conseil général
Pierre Martinerie et le président de la Camval Claude Patard ont
découpé ensemble le ruban qui symbolise l'inauguration du parking
devant les élus locaux et les parlementaires associatifs. D'un coût
global d'environ 915 000 euros, le parking est la concrétisation d'un
projet qui s'avérait nécessaire et dont chacun en saluait la réussite,
malgré les nombreuses contraintes que la réglementation imposait lors
de sa réalisation.
Désormais l'activité touristique pourra se développer davantage sans nuire à l'environnement du site situé en zone Natura 2000.
Syndicat mixte
mercredi 31 décembre 2008 - Macon
Syndicat mixte
Le grand site de Solutré manque de trésorerie
En l'état actuel des choses nous n'avons pas les moyens de payer les
salaires des 12 agents du syndicat pour le mois de janvier. » La phrase
claque comme un coup de fouet ! Elle est signée Annie Besson, la
présidente du syndicat mixte du grand site.
Alors
que se passe t-il au syndicat ? Problème de comptabilité ? Déficit
chronique ? Mauvaise gestion ? En fait, rien de tout ça, et
l'explication se veut finalement beaucoup plus rassurante.
« Nous
avons un problème que connaissent beaucoup d'associations et de
syndicats : le retard des versements des subventions » explique la
directrice Stéphanie Beaussier. En effet, l'Europe, via les fonds
Feder, et le conseil régional mettent un certain temps pour envoyer les
chèques promis.
« En temps normal, cette situation ne nous pose pas
de problème. Mais cette année, nous avons pratiquement dépensé 1
million d'euros pour le parking. » Forcément, en fin d'année, le
tiroir-caisse est un peu vide avec pas loin de 350 000 euros de
subventions en attente d'encaissement.
Couac technique;
Le
signal d'alarme avait été tire en novembre où au moment de payer les
salaires, ne restaient que 600 euros sur le compte. Heureusement, une
subvention est arrivée et tout le monde a pu être payé. Le retard de
paiement est dû à « l'inertie » administrative mais aussi un petit
couac technique, une mauvaise compréhension entre le syndicat et la
région. « La région s'est engagée, elle va payer, mais nous avons eu un
ennui de demande de subvention qui s'est perdue. Le temps de refaire
les démarches de tout renvoyer et la fin de l'année est arrivée. » Les
conseillers ont donc voté le recours à un emprunt de court terme (6
mois) auprès de la Caisse d'Épargne. Les agents peuvent donc passer
sereinement les fêtes de fin d'année : ils seront bel et bien payés en
janvier !
Voilà un épisode qui devrait être repris en mars, lors du
vote du budget, mais le prochain gros chantier du syndicat mixte se
trouve bien sur le terrain. Il s'agit du lancement de l'espace
d'interprétation de la maison du site. Un lieu très didactique qui
manquait véritablement.
L. J.
Eglises, un patrimoine en danger : le reportage d'Envoyé Spécial sur France 2
Jeudi dernier, sur France 2, l'émission Envoyé Spécial a présenté un reportage remarquable sur le sort qui était réservé aux églises de France. Dire simplement que les églises sont en péril et que leur restauration est onéreuse n'eût apporté rien de neuf ni d'intéressant au téléspectateur. Les journalistes en charge de cette chronique ont alors focalisé leur attention sur le sentiment des maires et des habitants de ces villages et petits bourgs. Quand les premiers affectaient la tristesse en disant, en substance, ne pouvoir rien faire pour ces édifices, faute de moyens, et vouloir privilégier la construction d'édifices publics plus utiles à leurs administrés, les autres n'affichaient aucun regret. Le journaliste a alors précisé "dans l'indifférence générale" pour dire la réaction des habitants face à la démolition du clocher de "leur" église.
La déchristianisation de la France aidant, les églises se vident pour ouvrir parfois occasionnellement lors de baptêmes ou de cérémonies funéraires. La désaffectation des églises n'est pas chose nouvelle, et dans l'esprit du commun ce qui n'a plus d'utilité doit être réaffecté à un autre usage ou démoli si le bâtiment menace la sécurité des passants et à condition d'en avoir les moyens. Ainsi songeaient nos ancêtres, ainsi songent encore nos contemporains... Dans bien des communes, l'église est le plus vieil édifice, celui dont on peut dire qu'il est le plus chargé en Histoire. L'historicité du bâtiment et sa valeur patrimoniale est généralement bafouée et méprisée par quelques dédaigneux, indifférents et autres inculte
D'autres encore avancent l'argument pour le moins abject du montant exhorbitant à débourser pour pouvoir engager un plan de sauvegarde. Qu'il me soit permis, ici, de citer encore l'exemple du village de Congis-sur-Thérouanne où, grâce à l'intervention d'une association formidable, une église est en cours de restauration. Cette petite commune de 1755 habitants en 2006, n'aurait jamais pu financer le sauvetage en cours de cet édifice sans l'action énergique et les nombreuses démarches accomplies par son regretté président et son équipe auprès de mécènes et d'instances de pouvoir.
Il est toujours aisé de se donner bonne conscience en trouvant des excuses et des prétextes pour commettre un acte que certains - heureusement - dénoncent...
Merci a Mathusalem
Un blog qui s'interesse aussi au patrimoine rural :
http://mathusalem.canalblog.com/
Patrimoine en danger - 08/12/2008
Une vingtaine de journalistes spécialisés dans le patrimoine ont
lancé une pétition pour dénoncer le "danger pour le patrimoine " que
représentent selon eux des projets ou des réalisations récentes,
consistant à reconstituer un patrimoine disparu. Cet appel a été publié
simultanément dans Libération, La Tribune de l'Art et Connaissance des
Arts.
Texte de l'Appel
"Après la construction d'une grille prétendument royale au château de Versailles, tentative contemporaine de reconstitution d'un élément disparu depuis plus de deux siècles, un projet de réédification du Palais des Tuileries, incendié en 1871 et rasé en 1883, bénéficie aujourd'hui d'un lobbying intense. Journalistes spécialisés dans le domaine du patrimoine et de l'histoire de l'art, nous voulons attirer l'attention de l'opinion et des pouvoirs publics sur ce que nous considérons comme un danger pour le patrimoine.
Ces reconstructions ne constituent en aucun cas des éléments historiques authentiques. Ils ne sont rien d'autre que des faux en architecture, comme il peut exister des faux en peinture. Ils mobilisent des ressources rares, ce qui, dans le contexte actuel de restrictions budgétaires, rend ces projets encore plus difficilement acceptables. Nous invitons tous ceux qui partagent cette opinion à manifester leur opposition à une politique qui, il y a peu, aurait fait sourire par son invraisemblance. Elle va à l'encontre de tous les principes et de toutes les règles de conservation et de protection du patrimoine jusque-là admis en France. Il nous paraît aujourd'hui urgent de cesser de s'intéresser à ce qui n'existe plus, et de concentrer nos efforts sur les monuments historiques existants, dont beaucoup sont aujourd'hui en péril".
mardi 16 décembre 2008 Succès immédiat pour le livre de Sandrine Devlieger-Froissart Le château de la Roche de Solutré intri
mardi 16 décembre 2008
Succès immédiat pour le livre de Sandrine Devlieger-Froissart
Le château de la Roche de Solutré intrigue
Il y a ceux qui sont venus exprès pour elle, avec parfois l'article que
nous lui avons consacré récemment (nos éditions du mercredi 10
décembre) entre les mains, ceux qui la découvrent sur place tout comme
ils découvrent l'existence de ce mystérieux château médiéval, et ceux
qui profitent de leur sortie dominicale pour acheter son livre qu'ils
s'étaient promis de lire : dimanche chez Cultura, Sandrine
Devlieger-Froissart a en tout cas pu mesurer l'intérêt du public pour
le héros de son roman historique, ce fameux château qui s'élevait au
sommet de la Roche de Solutré jusqu'au Moyen-Âge et dont elle apporte
aujourd'hui les preuves de l'existence.
«
Dès l'ouverture il y avait une dizaine de personnes qui attendaient »
note le directeur du magasin, qui aura vendu dans la journée plusieurs
dizaines d'exemplaires - dédicacés pour la plupart - de Aux armes
Bourguignons ! Les dernières heures du château de Solutré… Sans compter
Le château fantôme de Solutré, le livre jeunesse que la jeune
archéologue avait écrit il y a deux ans et qui reste disponible dans la
plupart des librairies.
Autant de lecteurs qui apprécieront sans
doute comme Anthony Brocard, libraire chez Cultura (archéologue de
formation lui aussi, il a réalisé l'illustration de la couverture de ce
livre), « la rigueur archéologique » qu'il a pu trouver dans ce roman
qui invite par ailleurs à l'évasion au travers de personnages fictifs.
« Il faut passer par des personnages attachants pour pouvoir adhérer à
l'histoire. Sans être dans la vulgarisation « bête et méchante », on
est dans une optique qui vise à mettre à la portée des gens qui n'ont
pas forcément de connaissances sur le sujet une histoire qui leur
appartient, et c'est fait de façon très humaine ».