Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Brigades vertes sur le Grand Site de Solutré Vergisson
8 juillet 2008

Il faut sauver l'office de tourisme du Val Lamartinien!

ANNIE_BESSON

Maire de Solutré-Pouilly où la célèbre roche reste un site phare de la région mâconnaise et même du département, Annie Besson connaît bien l'importance économique du développement touristique de la CAMVAL. Elle a donc à cœur de faire aboutir ce dossier

En attendant l'Office de tourisme communautaire
Il faut sauver l'office de tourisme du Val Lamartinien!

Après trois ans d'hésitations, l'Office de tourisme communautaire promis par la CAMVAL doit absolument voir le jour. L'hôte de Pierreclos espère être de la fête...
Sa présidente nous annonce sa fin programmée depuis 2005. « Nous sommes le 24 juin 2008, nous sommes toujours présents. Mais pour combien de temps encore ? » s'interrogeait dernièrement Valérie Bizouerne en ouvrant l'assemblée générale. Car l'Office de tourisme du Val lamartinien va vraiment mal : à la fin de l'année le déficit atteindra 25 000,00 euros, et dès fin septembre l'office ne pourra plus faire face à ses charges.
« Qu'est-ce qu'on fait ? demande aujourd'hui sa présidente. On arrête ? » Une issue que personne ne souhaite vraiment évidemment, mais l'heure est grave.
Cette situation plus que délicate, l'OT du Val lamartinien la doit en quelque sorte à la CAMVAL : celle-ci ayant pris la compétence tourisme dès sa création en 2005, le SIVOM du Val lamartinien qui lui apportait une aide financière très importante a réduit de manière assez drastique son concours financier ; mais de son côté, la part allouée par la CAMVAL n'a pas compensé ce manque à gagner. D'où le déficit annoncé. À cela s'ajoute évidemment la mise en place retardée de l'office communautaire.
Un office qui a en réalité été créé de fait en même temps que la CAMVAL le 1er janvier 2005, quand celle-ci prenait donc la compétence tourisme et préconisait que les trois structures existant sur son territoire, à savoir l'Office de tourisme de Mâcon, le Syndicat d'initiative de Charnay et l'Office de tourisme du Val lamartinien, se rapprochent pour n'en faire plus qu'une : il a alors été demandé aux trois présidents de bien vouloir se rapprocher pour trouver ensemble les moyens de faire tourner cette nouvelle entité.

31 décembre dernier délai;
C'est le maire de Solutré-Pouilly Annie Besson, vice-présidente de la CAMVAL en charge du tourisme depuis le changement de mandature, qui résume la suite : « ils ont travaillé, les opinions divergeaient, on s'est orienté d'abord vers une délégation de service public, formule utilisée dans beaucoup de cas pour des actions pas directement menées en régie par le délégataire mais qui comportait beaucoup d'inconvénients et pour la CAMVAL et pour les trois OT. Qui ont donc continué à fonctionner avec des conventions de fonctionnement annuelles ».
Conventions renouvelées une fois au bout d'un an, puis une deuxième fois au bout de deux ans. Mais la loi n'autorisant plus cette option au-delà de trois années de fonctionnement, c'est désormais une obligation : il faut qu'à la fin de cette année l'Office de tourisme communautaire existe réellement pour démarrer le 1er janvier 2009 sur des bases bien définies.
« Toutes les études qui ont été faites ont des points positifs et des points négatifs, mais la question reste posée quant à la façon dont on va s'y prendre ». L'échéance est pourtant proche... Une chose est sûre : « on ne s'oriente plus vers une délégation de service public, mais plutôt vers une OT avec trois antennes, une mâconnaise, une dans le Val lamartinien et une au niveau de la gare de Charnay ». Il est même envisagé, pour équilibrer ces points dédiés au tourisme sur le territoire de la CAMVAL, de créer une autre antenne, saisonnière celle-la, du côté d'Azé où les grottes et le camping constituent un site touristique important.
Mais Annie Besson en convient, « la forme juridique n'est pas définie pour le moment. On pense que les trois structures actuelles pourraient continuer de fonctionner sous forme associative mais avec... un chapeau commun (on n'ose pas dire direction) ».
Quid en attendant de l'OT du Val lamartinien ? « Une réunion est prévue la semaine prochaine (Ndlr : cette semaine) pour essayer de trouver une solution ».
Il serait dommage en effet que cet office se retrouve en cessation de paiement à trois mois d'être « repris »...
« Cet office communautaire va avoir une certaine importance au niveau de la CAMVAL car le tourisme, c'est un potentiel important sur notre région. C'est un revenu assez conséquent au niveau des communes environnantes de la ville centre ».

Une taxe de séjour est à l'étude;
Les responsables des trois entités existantes ne le contestent pas qui défendent simplement leurs spécificités. Mais si leurs différences apparaissent comme un atout quand on les prend sous l'angle de la complémentarité qu'elles atteignent indéniablement, l'une étant plus orientée vers la ville, ses hôtels, ses restaurants, les deux autres étant plus tournées vers le tourisme vert, elles deviennent un obstacle quand on sait que juridiquement et administrativement la première peut faire des offres commerciales qui lui assurent des rentrées d'argent et qui en fait presque une agence de voyage quand une autre doit « se contenter » de faire du renseignement et de la promotion du secteur. De quoi créer de nets écarts en terme de politique générale.
On comprend mieux alors la difficulté de l'entreprise. Mais aujourd'hui l'heure n'est plus aux tergiversations : il va falloir passer à l'action ! « Ce qui me paraît le mieux, conclut Annie Besson, c'est que les trois gardent une certaine indépendance dans leur action, mais une indépendance concertée. L'office central pourrait orienter le travail de chacun des offices. Et surtout il devra percevoir l'ensemble des cotisations des adhérents des différents offices (il faudra une grille unique) et les répartir en fonction des attributions ».
Maintenant qu'elle a assisté aux assemblées générales des trois structures, où elle a pu s'imprégner des attentes de chacun, Madame Tourisme à la CAMVAL va pouvoir s'atteler aux problèmes juridico-administratifs. Et se pencher très sérieusement sur l'opportunité d'instituer une taxe de séjour : c'est une des pistes à l'étude pour se donner les moyens de développer le tourisme - sur laquelle les présidents des trois offices donnent aujourd'hui leur sentiment (lire ci-contre).

Publicité
Publicité
Commentaires
Brigades vertes sur le Grand Site de Solutré Vergisson
Publicité
Catégories
Publicité