Un patrimoine menacé
Pourquoi un Carrefour européen de la pierre sèche ?
Un
patrimoine commun
Les constructions en pierre sèche font partie du paysage rural
européen. Depuis l’Ecosse jusqu’à Chypre, murs,
bergeries, chemins et abris connaissent des déclinaisons locales
qui font la richesse de ce patrimoine commun.
Un
patrimoine menacé
Ces constructions, à la valeur architecturale souvent peu reconnue,
témoignent d’un mode de vie rural traditionnel et reposent
sur un savoir-faire ancien et complexe qui risque de se perdre faute dune
transmission suffisante.
Une
profession en devenir
Les artisans capables de préserver et de développer ce patrimoine
– les murailleurs ou muraillers – ne bénéficient
pas encore de la reconnaissance suffisante et la survie de leur savoir-faire
repose encore essentiellement sur la transmission orale. Il faut capitaliser
ce savoir-faire et aider à organiser la formation en lui offrant
le cadre légal, scientifique et institutionnel nécessaire.
Cette reconnaissance permettra la préservation du patrimoine sur
le long terme, par exemple en favorisant la commande publique et privée
d’ouvrage en pierre sèche, aujourd’hui bloquée
par un manque de référentiels communs.
Lancé par le Centre Méditerranéen de l’Environnement et ses partenaires, et soutenu par le programme Culture 2000 de la Commission européenne, le Carrefour européen de la pierre sèche doit créer une dynamique européenne autour de la restauration et de la préservation du bâti en pierre sèche.
Le Carrefour Européen envisage
également le patrimoine de pierre sèche sous l’angle
de la modernité :
- parce qu’il est encore très présent dans la culture
et le paysage européens
- parce qu’il répond aux exigences actuelles du développement
durable (construction adaptée à l’écologie et
à l’économie locales, matériaux «propres»).