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Brigades vertes sur le Grand Site de Solutré Vergisson
12 décembre 2008

rencontre avec le CPIE AUTUNOIS MORVAN

Rencontre ce jour avec l'équipe du CPIE Autunois Morvan :

Le CPIE du Pays de l’Autunois-Morvan propose les services d’une brigade verte composée de 8 personnes en insertion encadrées par un chef d’équipe, dans le cadre d’une volonté de gestion cohérente et coordonnée du territoire du Pays de l’Autunois-Morvan.

http://www.cpie-autunois-morvan.fr/

Découverte d'EPINAC
]EPINAC

Ancienne cité minière, le site historique Malakoff serait hautement pollué.

  • L'époque gallo-romaine:

À l'époque gallo-romaine déjà quelques maisons romaines devaient occuper la place, plusieurs traces d'une occupation y ont été trouvées. En l'an 21 de notre ère Julius Sacrovir subit une défaite dans le bassin d'Épinac.

  • Le Moyen Age:

C'est en 1209 qu'apparaît l'ancien nom d'Épinac, Monestoy (le monastère) dans les archives de la ville d'Autun ; c'est plus précisément le quartier de Dinay que l'on y évoque. En 1475 une recherche de feu (recensement de nos jours) fait apparaître que le village compte 44 foyers pour environ 200 habitants. À Dinay on signale 17 foyers, le Vesvre 13 foyers, Ressille 14 foyers et enfin Grandvault 15 foyers.
Une autre recherche de feu date précisément au 14 avril 1645. Les collecteurs d'impôt sont MM Jean Preuney et Claude Perot, si au cours de cette opération il est dénombré 128 habitants dont 29 tiennent charrue le nombre d'habitants est de 640 âmes. En 1656 le roi Louis XIV fait rebaptiser la commune Épinac, devenant un comté qui couvre les hameaux du Chatellot, Lavaivre, Grandvaux, Ressille, Saisy, Laforêt, Changey, Dinay et Thury. En 1789, dans le cadres des États Généraux les cahiers de doléance d'Epinac signalent un sol ingrat, peu fertile, les habitants accusant le Clergé de piller les maigres ressources sans même donner la charité.

L'ère industrielle

Le chemin de fer d'Épinac fut l'un des plus anciens de France, l'autorisation de sa construction fut signée par le roi le 7 avril 1830, son exploitation commencera en 1835, pour une ouverture officielle en novembre 1836, il restera en service jusqu'en 1979 mais la dernière locomotive passera dans la toute fin des années 1980.

En 1858, le village compte 3273 habitants, cinq moulins à blé, un moulin à tan, six fours à chaux, quatre tuileries, deux bureaux de tabac, deux huissiers, une brigade de Gendarmerie et un Commissaire de Police. L'actuelle église est construite sur l'emplacement de l'ancienne chapelle romane, inaugurée en 1856, demeure en son sein la table de communion, le Christ en croix ainsi que les statues de St Pierre et Ste Barbe (cette dernière datée de 1852). La mairie d'Épinac est construite en 1875 remplaçant ainsi l'ancienne située rue d'Amont, elle est rénovée dans les années 1990. l'actuel monument aux morts de la guerre de 1870 est inauguré en 1911, il est alors placé devant la mairie presque à l'emplacement de l'actuelle vasque commémorative du passage de la Flamme Olympique. il sera déplacé après la Seconde Guerre mondiale.

La verrerie

La Verrerie d'Épinac ouvrit ses portes vers 1755, elle était la première verrerie à Houille, son but principal était de produire les bouteilles de vins de Bourgogne, elle compte 80 souffleurs, en 1782 elle produit 15 000 bouteilles par jour. En 1837 la société de verreries d'Épinac est créée avec le but de produire à l'année 3 millions de bouteilles. Quatre imposants immeubles sont bâtis juste à l'entrée de celle-ci, si deux des batiments insalubres furent démolis dans les années 1990, deux autres demeurent toujours au bas de la rue du 11 Novembre et ont été rénovés. À noter que les plus anciens habitants de la rue appellent cette partie de la rue du 11 Novembre "la rue Bouteille"

Épinac les Mines

En 1905 Epinac devient Épinac les Mines à la suite de l'expansion des mines dans la cité, la première mine ouvre ses portes à Ressille en 1774 au puits de l'Ouche d'une profondeur de 58 mètres, la concession des mines d'Épinac fut créée en 1805, elle fut élargie à Sully en 1858, le nombre des puits augmentera le plus dans les période 1829 à 1863 environ. Le déclin des houillères d'Épinac commença à la fin des années 1920 mais durant l'occupation allemande, quelques puits furent rouverts (Puits Hottinger); le dernier puits est fermé le 28 février 1966. Au total 70 puits sont recensés, il existe même une cartographie des galeries au musée de la Mine d'Épinac, où l'on peut voir le tracé de toutes les galeries de mine superposé à un plan de la municipalité.

La légende de la dame de Montarteau

Cette chapelle située à Ressille fut construite vers 1724 et abrite de nos jours encore une statue de la Vierge. La légende dit qu'en 1260 en pleine sécheresse, un coin de pré restait vert, semblant se jouer de la sécheresse, deux compères commencèrent à creuser et découvrirent une statue de la Vierge. Celle-ci fut soigneusement déterrée et posée sur une charette tirée par les boeufs les plus vigoureux. L'attelage avança, descendit jusqu'au pont situé en bas de la descente mais refusa de passer celui ci. On alla chercher d'autre boeufs en renfort mais rien n'y fit. Le ciel se couvrit soudainement et la pluie commença à tomber, l'attelage fit demi-tour et là, les boeufs se mirent à courir vers Ressille!.

Aujourd'hui encore, la Vierge est toujours dans la chapelle (fermée au public) plus personne n'a jamais osé tenter de lui faire traverser le ruisseau!. Petite astuce les curieux pourront l'observer par le trou de la serrure!




et de COLLONGE LA MADELEINE

Ladree


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